Étude à grande échelle des facteurs affectant la variation spatiale de l'effet d'amorçage de la rhizosphère dans les terres cultivées européennes.

Breil Nicolas POSTDOCTORANT

Axe 2 : Couplage des cycles biogéochimiques dans un contexte de changement planétaire
Axe 3 : Développement de la production et de l’utilisation de la biomasse végétale
Laboratoire d'origine : INRAE UMRt BioEcoAgro
Laboratoire de destination : Max Planck Institute - Department Biogeochemical Integration (BGI)
Dates : 2 semaines, du 7 au 18 Octobre 2024

Notre projet de mobilité vise à étudier la variation spatiale de l'effet priming de la rhizosphère (rhizophere priming effect, RPE). Cet effet est généralement défini comme une augmentation de l’activité de respiration des microorganismes lié à un apport de matière organique (MO) entrainant une décomposition plus importante des stocks de carbone déjà présents dans le sol par les microorganismes. Cet apport peut avoir plusieurs origines et notamment les produits photosynthétiques émis par les racines, menant à un effet priming de la rhizosphère, le RPE. Les estimations actuelles des flux de carbone mondiaux pourraient sous-estimer les flux de carbone provenant des terres, car le RPE n'est pas systématiquement pris en compte dans les études actuelles. Cette mobilité s'appuiera sur les précédent travaux (Keuper and Wild et al., 2020) en évaluant la perte de SOC induite par le RPE pour les terres cultivées européennes. Ce travail permettra l’étude à grande échelle de l’effet priming dans les terres cultivées d’Europe.

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