Retours sur la participation de FairCarboN au Forum des gestionnaires d'aires protégées

Le réseau des Conservatoires d'espaces naturels (CEN) explore le développement de trois labels bas-carbone, ciblant les vieilles forêts, les tourbières et les prairies.

Les objectifs de l'édition 2024 de cette année visait à

• Partager une vision commune pour la mise en oeuvre de projets solides de séquestration du carbone dans les milieux naturels, en adéquation avec les objectifs de la loi Climat, qui instaure les Labels Bas-Carbone et implique directement les aires protégées.
• Réaffirmer le lien indissociable entre les enjeux de la loi Climat, qui instaure les Labels Bas-Carbone et implique directement les aires protégées.
• Présenter les premières expériences de gestionnaires et de partenaires financiers, dans l'optique d'élaborer et de déployer une ambition commune pour les aires protégées.
• Répondre de manière réfléchie et en faveur de la biodiversité aux nouvelles attentes sociétales en matière de décarbonation et de compensation carbone, qu'elles soient issues des obligations légales ou des initiatives volontaires.

Une devise inspirante

Sous la devise : " Plus de nature, moins de carbone : relevons le défi !", cette journée s'est articulée autour de la nécessité de protéger les écosystèmes en bon état pour qu'ils continuent à jouer leur rôle de puits de carbone, tout en restaurant les écosystèmes dégradés afin qu'ils retrouvent leur capacité vitale de séquestration naturelle.  

Interventions et débats

Au coeur des discussions, Pierre Barré (chercheur CNRS et directeur de FairCarboN), Daniel Gilbert et Isabelle Afonso (tous deux impliqués dans des projets de FairCarboN) ont présenté l'état de l'art des connaissances et la recherche sur les puits de carbone dans les écosystèmes avec une focalisation sur les tourbières et les zones littorales.

Lors des interventions, l'importance de préserver les écosystèmes et de soutenir les mécanismes de séquestration naturelle ont été rappelés. La question des crédits carbone, qui permettent aux entreprises de contribuer à la restauration des écosystèmes pour compense leurs émissions résiduelles a été également abordée. Cependant, il a été souligné à plusieurs reprises que toute démarche de compensation doit être précédée d'un engagement solide et durable en faveur de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Cet impératif constitue la pierre angulaire d'une stratégie climatique cohérente.

L'urgence d'agir est désormais incontestable !